Depuis le début de la pandémie du COVID en mars 2020, on a enregistré plusieurs incendies d’hôpitaux de par le monde, et près de 70 personnes y ont trouvé la mort. Depuis ce recensement de 2020, le bilan humain s'est encore alourdi avec l’incendie survenu à l’hôpital de Bagdad (Irak) ce 24 avril 2021 où on a enregistré le décès de 82 malades et plus de 110 blessés dans l'unité de soins COVID.
Pour rappel, le 19 décembre 2020, 10 patients avaient perdu la vie dans l’incendie causé par un appareil de ventilation à oxygène à haut débit à Gaziantep, en Turquie.
En novembre 2020, 10 patients « Covid-19 » sont morts dans l’incendie du service de soins intensifs à Peatra Niamt, en Roumanie.
Le Joint Research Centre's Major Accident Hazards Bureau (JRC MAHB) au sein de la Commission européenne a dénombré près de 20 incendies en milieu hospitalier impliquant des atmosphères enrichies en oxygène depuis le printemps 2020. Huit ont entrainé des décès multiples.
Si dans la plupart des cas, les incendies ont été maitrisé, ils ont tous nécessité l’interruption des soins, l’évacuation du personnel et de patients très fragiles.
Les experts relèvent les mêmes facteurs aggravants : le manque de routine et de maitrise dans l’usage du matériel et le non-respect des consignes et des règles de sécurité par un personnel peu ou mal formé.
Voir aussi notre article Oxygénothérapie et risque d’incendie FSA Magazine n° 21 décembre 2020